Comment reagir face a un pervers narcissique?


J’écris cet article car je constate que beaucoup de personnes qui viennent me voir en consultation sont en fait en souffrance « à cause d’une autre personne ». Il s’agit dans la plupart des cas d’un conjoint pervers narcissique.  

Face a une personne perverse narcissique, il est difficile de rester soi-même. En effet, le pervers agit comme un prédateur qui à remplacé « le désir d’être aimé » par « le besoin de dominer ». Pour obtenir cette domination, il va aller jusqu’à détruire l’identité de sa victime en la manipulant et en la harcelant. 

Le pervers ne voit pas les autres comme des « sujets », mais comme des « objets » qui ne sont là que pour valoriser son égo.

Qu’est-ce que la perversion narcissique?

La perversion d’un proche, d’un conjoint, d’un parent ou d’un supérieur peut briser un couple, défaire une vie ou ruiner une carrière professionnelle. Dans sa stratégie, le pervers cherche à déstabiliser l’autre par une séduction flateuse ou un acharnement souvent sournois et subtil. Il va également chercher à le disqualifier et à remettre ses actes et ses paroles en question, de façon systématique.

Il va utiliser la dépendance affective ou financière de l’autre, et jouer avec ses failles (culpabilité, manque de confiance en soi…) en passant par diverses formes de violence verbale, physique et/ou psychologique.

L’intention du pervers est dissimulée, souvent il agit sur un mode de séduction, et il opère par retournement de situation, en prenant soin d’éviter toute forme de preuve, de témoignage ou de dénonciation publique en cas de risque.

Qu’est-ce que la relation perverse?

Il s’agit en fait d’une « anti-relation ». En effet, le pervers ne fonctionne pas sous un mode de « relation » car il ne produit que des rapports de forces, donc de pouvoir : séduction, emprise, domination… La perversion va jouer sur tous les plans, inverser la réalité, banaliser les situations graves, dénier les actes, ne pas respecter l’intimité de l’autre, échanger de fausses confidences contre des confidences forcées, renverser les principes humains, retourner les situations en défaveur de la vérité et emprisonner l’autre malgré lui en l’isolant de son entourage, en le privant de ce qu’il aime et de ce qu’il est.

Le pervers instrumentalise l’être humain, et ne concidère personnne comme « sujet ». Seul existe son « Je » et la relation aux autres n’est qu’un « jeu ». 

Il ne faut pas confondre la perversion narcissique avec le trouble de la personnalité narcissique, qui se caractérise par un grande souffrance intérieure et apparait souvent a la suite d’un traumatisme pendant l’enfance. Les personnes narcissiques sont des gens très sensibles, même s’ils ont une tendance à la manipulation affective et mentale et a l’égocentrisme.

Tout au contraire, la personnalité perverse est dénuée de sentiment. La seule chose qui compte est de pouvoir dominer l’autre et, si nécessaire, de l’écraser. C’est avant tout une nature, un vide en soi-même, compensé par la destruction de l’autre qui procure un plaisir et une jouissance extrême. Le pervers n’a aucun scrupule et aucune limite dans la mise en œuvre de sa cruauté (on parle alors de sadisme).

Comment réagir face a un pervers narcissique?

1) retrouver la confiance en soi :

Pour se confronter a un pervers narcissique, il faut absoluement avoir repris confiance en soi, et entrepris un travail psychothérapeutique qui mènera à une indépendance affective. Il est tout aussi important de retrouver une indépendance financière et de renouer des liens forts avec la famille, ou s’entourer d’un cercle d’amis de confiance. Si l’isolement est vraiment total, il est absolument urgent de contacter la police. 

  

2) Cesser de vouloir « le » changer mais faites tout pour « vous » changer

« La folie est de se comporter toujours de la même manière et de s’attendre à des résultats différents »
Albert Einstein

Il faut cesser de vouloir a tout pris « changer » le pervers, tenter de lui montrer son dysfonctionnement et son comportement. Cela ne lui permet que de renforcer son emprise. Il est impossible de soigner un pervers narcissique car il ne se reconnait pas lui-même comme « malade ». Il empoisonne l’existence de ses proches dans des rapports de destruction. Souvent, le pervers narcissique finit ses jours seuls et retourne sa destruction contre lui-même, en devenant hypochondriaque, en développant des maladies psycho-somatiques, ou en devenant le plus souvent paranoïaque.

Concentrez donc plutôt votre énergie sur vous-même, et ne lui donnez aucun moyen de savoir « où vous en êtes » dans votre méfiance et connaissance de ce « qui il est »
Cessez de le prévenir de vos actions, agissez. Mettez tout en place pour le quitter et vous reconstruire une nouvelle vie, mais ne l’informez pas de vos actions, même sous la menace.
Prenez soin de vous. Passez du temps seul(e) pour faire le point, vous poser les bonnes questions, faire vos choix, méditer, et vous ressourcer.
Protégez-vous. Prenez de la distance, voire soyez indifférent(e) psychologiquement si vous ne pouvez pas prendre de la distance physiquement dans un premier temps.
Pour ce faire, demandez de l’aide à un(e) psychothérapeute qui connait des techniques simple à apprendre et vraiment efficaces.

Par exemple :

 a – Sortir de la triade « victime, bourreau, sauveur », ou « père, mère, enfant » qui consiste à cesser de vous justifier systématiquement et de répondre aux attaques par une attitude de victime, ne pas culpabiliser lorsque le pervers tente de vous faire passer pour le bourreau, et cesser de voler à son secours lorsqu’il vous mène dans un chantage affectif.

Pour ce faire, il est intéressant d’entamer une analyse de vos schémas éducatifs et familiaux. (voir plus bas)

b – La protection neutre consiste a répondre à une question par une autre question, en renvoyant systématiquement l’autre sur sa propre sensation ici et maintenant. Par exemple lors d’une attaque lui répondre en demandant : « qu’est-ce que ça te fais de me dire cela? », ou encore face a un reproche « en quoi ça te dérange exactement? ». Il s’agit de sortir du jeu et de ne plus y rentrer. Toutes vos façon d’agir et de faire avec le pervers doivent radicalement changer. Ne lui donnez aucune piste ni aucun espoir de retour. 

c – L’autodéfense se résume a quelques règles de base :

– Ne plus « réagir » mais « AGIR » : faire ce que vous devez faire, et cesser de le prévenir de vos hypothétiques menaces de passer a l’action…

– Cessez de vous justifier : vous faites ce que vous devez faire pour votre propre survie, quoiqu’il vous en coûte. Et c’est VOUS qui avez raison, pas votre prédateur !

– Devenez « opaque ». Dissimulez systématiquement vote vie, vos proches, vos affaires. Cessez de dire toujours ce que vous faites, où, avec qui, comment, pourquoi… Brouillez les pistes, ne laissez pas vos traces de passage… Pensez que vous êtres une proie en train d’être traquée ! Adoptez la technique du siou, qui consiste à effacer systématiquement les traces qu’on laisse derrière nous !

– Restez superficiel(le) et vague sur vos activités, amis, famille... Refusez les confidences, n’entrez pas dans des discussions profondes qui vous mettent à nu.

– Evitez la bonne humeur, la spontanéïté, l’impulsivité, faites des phrases courtes, utilisez le « on » et non plus le « je », parlez avec des phrases toutes faites, des proverbes etc…

– N’entrez jamais dans les conflits de front. Faites des pirouettes si il le faut sur le ton de l’humour, ou bien jouez l’indifférence. 

– Entrainez-vous à garder votre sang-froid en travaillant votre concentration, respiration, en pratiquant la méditation, en vous inscrivant à des cours de Yoga ou d’arts martiaux…

– Créez vous des « bulles de temps pour vous », même si c’est en s’enfermant dans les toilettes. Non pas pour « fuire ce calvaire », mais pour nourrir votre esprit avec de bonnes lectures enrichissantes, de faire de que vous aimez, de prendre soins de votre corps.

3) Entamer une analyse : 

Si vous vous appercevez que, malgré tout cela, vous ne parvenez toujours pas à changer vos comportements, et que vous restez ainsi sous l’emprise du pervers narcissique, tâchez de voir avec votre thérapeute pourquoi il vous est si difficile de sortir de cette relation. Vous êtes sans doute en train de répéter, inconsciemment, des schémas familiaux
Il s’agit de comportements relationnels : des « façon d’être avec les autres », appris pendant l’enfance, dans des buts variés, comme « se protéger des autres », ou « une certaine façon de recevoir de l’amour » etc.

« Avant de se confronter au monde, ou à n’importe qui d’autre,

la vraie bataille est de se confronter à soi-même »

Il sera alors temps d’explorer deux choses essentielles, récurentes chez les personnes victimes des prevers narcissiques:

– un manque de confiance en Soi,
– un certain rapport à la souffrance dans vos relations affective avec les autres. 
Par exemple, souffrir de l’autre peut-être perçu comme une preuve d’amour.

Ces deux points sont souvent au centre des relations perverses.
Une question essentielle est à se poser : Souffrez-vous d’une pulsion suicidaire due à un tel manque d’amour propre et de confiance en vous ?

Une chose est sure, le simple désir de vouloir sortir de cette relation perverse prouve que vous avez contacté l’instinct de survie. Vous êtes donc sur le point de vous sauvez de vous-même. Une psycho-thérapie pourra vous aider vraiment, surtout lorsque vous serez tenté de baisser les bras. De plus, elle vous permettra de vous détacher de votre sentiment de culpabilité 

Qu’est-ce qu’une psycho-analyse pourra m’apporter ? 

En entrant en analyse avec votre thérapeute, vous serez accompagné de façon non directive, afin de déceler vos mécanismes inconscients. 
Avant tout, le côté « non directif » va vous permettre de vous prendre en main, et ainsi de conforter votre confiance en vous. Ensuite, il sera question de prendre soin des blessures de votre enfant intérieur. 
Vous apprendrez à faire ce qu’il faut pour vous aimer comme il se doit, et cela vous aidera vraiment à ne plus être dans la dépendance affective ! 

Bien entendu, la dépendance financière est certainement la cause la plus délicate, surtout par ces temps de crise. C’est pourquoi il est impératif de retrouver confiance en vous pour mettre en place votre changement de vie, trouver un travail, etc. et aussi de vous entourer de personnes de confiance qui sont totalement avec vous. N’oubliez pas que vous êtes en danger, et qu’il en va de votre santé psychique. 

La plate-forme d’appel du 39 19 est désormais accessible gratuitement depuis un téléphone portable.

Ce numéro est ouvert du lundi au samedi de 8 heures à 22 heures (les jours fériés de 10 heures à 20 heures). Ce service répond à toutes les formes de violences :

– violences physiques, verbales ou psychologiques (à la maison ou au travail),

– Agressions sexuelles et viols.

Ce numéro, déjà gratuit depuis un poste fixe, est invisible sur les factures.

Plus aller plus loin : 

Une page facebook : https://www.facebook.com/avecunerose

Sortir de la dépendance affective : http://web-therapie.fr/articles?id=15

Emission de radio « Prévention Santé » sur la thématique Les pervers narcissiques, les reconnaitre et les éviter. : http://www.prevention-sante.eu/podcast/les-pervers-narcissiques-les-reconnaitre-et-les-eviter-14-janvier-2013/

Lecture « Le Dieu pervers » de Maurice Bellet : http://www.mauricebellet.eu/v1/index.php?option=com_content&task=view&id=6&Itemid=9


Comment on en arrive au suicide?

Tout le monde peut avoir, un jour, envie de se suicider. Il suffit d’une seconde, d’une idée, d’un geste… quel que soit l’âge, quel que soit la raison… 

En règle générale, plus la personne est jeune et sous l’effet du stress, plus le passage à l’acte est rapide et non réfléchit. Il faut savoir qu’en moyenne, entre 40 et 100 enfants de moins de 12 ans se suicident chaque année en France.
( source : http://www.lepoint.fr).

Lorsque cette pensée devient récurante, il est vraiment essentiel de se faire aider, de contacter un professionnel, quelqu’un qui sera vraiment à l’écoute et capable de comprendre la souffrance et la violence intérieure qui nous envahissent dans ces moment là..

Car il s’agit bien d’une forme de violence… rentrée, retournée contre soi, issue d’une tristesse profonde… une tristesse qu’on ne parvient pas à exprimer parce que personne n’y est pour rien… mais cela nous fait souffrir à un point qu’on ne le souhaiterait même pas à notre pire ennemi.

Et un sentiment d’être seul… si seul.

Le suicide devient l’unique échappatoire.. la seule issue. Rien ni personne ne peut nous aider. 

Mais, en vérité, la personne qui puisse vraiment nous sauver, c’est nous-même. A condition de ne pas s’abandonner soi-même… En trouvant le courage de se cramponner à la vie. En demandant de l’aide a un psychothérapeute. Il nous tendra une une main… mais c’est à nous de nous y accrocher.

« il faut avoir traversé le désert glacial de l’idée même du suicide, pour pouvoir apprécier se supplément de vie que l’on s’accorde »

Comment tout commence ? 

Il y a toujours, d’une façon ou d’une autre,  un certain manque de confiance en soi. Un besoin d’être avec les autres. Souvent, la personne qui se suicide est décrite comme « quelqu’un qui a toujours été là pour les autres plus que pour lui-même« … et avait souvent tendance à s’oublier… ou à se « faire oublier »… en faisant passer les autres avant, en ne cherchant pas être considéré par les autres. Une personnalité plutôt introvertie, mais au fond en attente que l’autre vienne, en sincérité, en profondeur, juste pour dire à quel point on compte à ses yeux… cela peut-être issu d’un deuil non fait, ou d’une déchirure affective, quelqu’un nous manque… et ce manque empêche d’accéder à la plénitude…

Il y a donc souvent en trame de fond, un manque de reconnaissance, un besoin d’être pris en considération, une impossibilité d’exprimer ses sentiments…
Puis, un jour, un drame, une situation problématique grave et difficile, et la personne se retrouve seule pour faire face… et elle n’arrive pas à trouver dans ses ressources personnelles une solution a son problème. Amis… famille… personne ne semble pouvoir l’aider.

Lors d’une première crise, la personne éprouve un besoin de fuir la douleur. L’idée du suicide comme solution possible, traverse l’esprit. Cette idée peut très bien disparaître et ne plus jamais réapparaître. Il me semble que tout le monde connait cela une fois dans sa vie…

Si ça continue ? 

Si les choses ne s’arrangent pas, les idées suicidaires peuvent réapparaître plus régulièrement. Alors, il se peut qu’elles prennent de plus en plus de place, elles reviennent de plus en plus souvent dans l’esprit… Elles sont présentes plus longtemps, et, petit à petit, elles finissent par faire partie du quotidien..

La personne peut en avoir parlé autour d’elle, sans avoir vraiment été entendue, prise au sérieux.. Il faut dire que ce genre de discours fait peur à celui qui l’écoute. La première réaction saine est la fuite, la non acceptation de cette idée ! c’est impossible d’aller dans son sens ! 
Alors l’isolement devient peu à peu total : on ne se confie plus. Comment dire à ceux qu’on aime que c’est cette vie que l’on n’arrive plus à supporter? et que l’on ne sait pas comment trouver la force de tout recommencer.. de repartir à zéro… et que de toute façon à quoi bon ?? 

Quand l’idée du suicide prend toute la place :

Les idées suicidaires sont alors continues, persistantes, et peuvent devenir obsessionnelles*. En même temps, ce questionnement intérieur fait peur. La personne se demande si elle n’est pas en train de devenir folle, ce qui augmente sa souffrance et son isolement. C’est la période de rumination. Les psychiatre proposent souvent des antidépresseurs… mais s’agit-il réellement d’un état dépressif* ? A ce stade, il se peut que la personne suicidaire rejette l’autre. Toute relation peut devenir source de conflit. 

Il me semble essentiel à ce stade d’accompagner la personne vers un retour à la nature, de l’aider à sortir de son isolement et surtout de retrouver des bases saines dans ses repères quotidiens : être en présence profonde et sincère, sans forcément parler, partager des repas avec des personnes agréables, marcher en forêt, manger des fruits et des légumes crus (c’est à dire se nourrir du vivant !) et s’arranger pour être entourer d’enfants (en passant des moments dans les jardins publics, par exemple…). Ceci peut sembler anodin, mais n’est-ce pas des repères simples et des moments où il est possible de trouver la vie agréable qui est essentiel d’apporter ?

Si l’idée du suicide devient une idée fixe ?

Il s’agit de la période de Cristallisation
A ce stade,  la personne en crise considère le suicide comme l’ultime solution à sa souffrance. Elle travaille 
alors à la période de Planification du suicide

« Lorsque l’état de la personne se détériore à ce point, la planification du suicide s’est précisée : le moyen, la date, le lieu et même l’heure peuvent être fixés. Durant cette période, la personne peut sembler très calme, car elle perçoit la planification de son suicide comme un apaisement, une issue, un répit. »

Plus le processus suicidaire avance, plus les autres solutions que le suicide semblent devenir caduques ou désuètes, jusqu’à ne laisser que le suicide comme unique solution pour enrayer la douleur et la souffrance.

Mais il est important de savoir que la personne suicidaire est ambivalente jusqu’à la fin. C’est elle qui détient entre ses mains son avenir. Il ne s’agit plus de l’état dépressif où la personne avait le sentiment de « subir sa vie »… elle est plutôt dans l’idée de « maitriser sa mort » ! 

« Il est plus difficile de vivre que de mourir »

Le passage à l’acte :

Une personne qui souhaite réellement mettre fin à ses jours n’en parlera à personne. Il ne s’agit pas de prendre le risque que l’on vienne l’empêcher de parvenir à ses fins !

Ce point est essentiel pour distinguer les personnes suicidaires des personnes en souffrance pathologique, manipulatrices, qui menacent de se suicider à chaque fois qu’il s’agit d’obtenir quelque chose d’une autre personne.

La peur de passer à l’acte subsiste jusque dans les derniers moments. Le suicide est réversible jusqu’à la dernière minute. Il n’est jamais trop tard pour intervenir.
Il n’est jamais trop tard pour choisir de revivre. 

« Il faut du courage pour se suicider.. il en faut encore plus pour y renoncer. »

Ceux qui restent :

Il est très difficile d’accepter le suicide d’un proche. Nous sommes partagés entre la tristesse profonde de la perte, le sentiment de trahison de ne pas avoir été dans la confidence. Le sentiment d’impuissance de n’avoir pas pu être là, la culpabilité de n’avoir pas vu venir, de n’avoir pas su écouter, entendre, ou d’avoir minimisé la détresse de ce proche qui ne laissait rien paraître..

Il est nécessaire que les proches se soutiennent moralement et restent soudés entre eux.

L’idéal est de se regrouper pour partager les sentiments de chacun, ce qui permettra vraiment de se rendre compte que personne n’est fautif. Il me semble nécessaire de demander un soutient psychologique pour faire ce débriefing, et que chacun ensuite entame une psychothérapie personnelle, en particulier la personne qui à découvert le corps, et d’autant plus si il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent.

« Plus la prise en charge psychologique se fera tôt,

moins le traumatisme aura d’impact. »

Oui… il faut être conscient que c‘est un traumatisme, au delà d’un simple deuil. Il ne s’agit pas d’une façon « naturelle » de mourir. Et même si l’on « sait » que cela existe, notre psychisme n’est pas capable d’intégrer que ça puisse arriver à une personne de notre entourage.

Le choc est toujours terrible. Chaque personne se trouve profondément changé après un événement aussi marquant. Les phrases comme « ce n’est pas possible… je n’arrive pas à y croire… » reviennent longtemps dans les esprits.

La prise en considération du traumatisme sera nécessaire pour permettre de faire pleinement le deuil de la personne. Et surtout, de garder un souvenir de quelqu’un dans son entière identité, et non de rester focalisé sur la façon dont s’est déroulé sa disparition.

 

A la mémoire de mes amis :
Laurent, Phillippe, Arnaud, David, Jean-Mo, Henry.

 

« La clarté ne naît pas de ce qu’on imagine le clair, mais de ce qu’on prend conscience de l’obscur… »

Carl Gustav Jung.

Le puits de jerome Boulbes par larduxfilms

 

Liens utiles : 

La France: Infosuicide 01 45 39 40 00. 

SOS Suicide: 0 825 120 364   SOS Amitié: 0 820 066 056

La Belgique: Centre de prévention du suicide 0800 32 123.

La Suisse: Stop Suicide

 

* On sait que dans l’état dépressif, les personnes font part de leur envie de se suicider. Mais souvent la maladie les rends trop faible pour passer à l’acte. 
Dans les épisodes maniaco/dépressifs, le risque de passage à l’acte est réel et plus élevé dans les périodes marqués par la manie. 
Pour en savoir plus sur

– les troubles bipolaires :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_bipolaire 

– la dépression 

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9pression_(psychiatrie)

– l’obsession 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Obsession_(m%C3%A9decine)