Apprendre à mieux communiquer, mettre en place une communication créative :
Les relations interpersonnelles sont difficiles parce que nous n’avons pas appris à entrer en relation avec l’autre, parce que nous nous enfermons ou nous abritons derrière notre statut, parce que nous avons peur de l’autre ou au contraire parce que nous sommes trop centrés sur nous, sur des réactions défensives liées à la sphère intime ou à nos peurs non exprimées.
Passer de la REA »C »TION à la « C »REATION
Entrer en relation avec l’autre, c’est prendre le risque de Communiquer, c’est à dire de mettre en commun des données personnelles liées à son vécu, à ses émotions…
Entrer en relation avec les autres, c’est déjà accepter d’entrer en relation avec soi, de s’affirmer et surtout de se positionner en exprimant ce que l’on ressent.
Les faits, les ressentis : polarisation positive ou négative liée à l’instant présent
Les ressentiments : polarisation positive ou négative liée à l’impact d’une parole, d’un événement qui va résonner sur le passé, sur l’histoire de chacun.
Développer et construire une communication interpersonnelle vivante suppose la capacité de mettre en commun par des signes verbaux et non verbaux, soit des ressemblances, soit des différences, et cela à partir de 3 besoins fondamentaux :
• être reconnu
• être entendu
• être valorisé.
-> Eviter les jugements de valeur
-> Relativiser les certitudes et les évidences
Respect des besoins fondamentaux de l’homme au travail
• besoin d’action
• besoin d’appartenance et d’identification à un ensemble
• besoin de relation
• besoin de réalisation
• besoin de progression
• besoin de reconnaissance
Règles de base pour une communication créative
1. Je renonce au tu (d’injonction)qui maltraite ou qui tue parfois la relation
2. Je renonce à l’usage du on (qui la dépersonnalise)
3. Je fais la différence entre les faits, les idées, les ressentis et les ressentiments, et j’apprends à m’exprimer sur ces quatre plans
4. Je ne confonds pas les trois niveaux de la relation : hiérarchique, fonctionnelle, personnelle. Je me positionne chaque fois que c’est nécessaire au niveau concerné afin de ne pas induire des comportements erronés chez l’autre
5. Je tente de respecter l’autre pour ce qu’il est, pour ce qu’il vit et ressent (et je pratique la confirmation), et non pas pour ce que je voudrais qu’il soit ou qu’il pense.
6. Je suis le seul responsable de ma vie, et je ne fais porter à personne la responsabilité de mes actes et des événements que je vis
7. Je me positionne chaque fois que cela est possible comme coauteur des relations qui me relient aux autres (mes collègues)
8. Par mes actes et mon comportement, j’agis en responsable à mon extrémité de la relation et en conséquence je favorise le développement de la responsabilité de l’autre à son extrémité
CARTE D’IDENTITE RELATIONNELLE
1. Quelles sont les compétences dans lesquelles je me reconnais. A travers cet inventaire, je signifie à l’autre les points d’appui sur lesquels il peut compter chez moi.
2. Quelles sont mes limites ou mes insuffisances dans tel ou tel domaine. J’indique là le seuil de mes ressources, pour ne pas induire l’autre en erreur par rapport à ses attentes.
3. Quelles sont mes zones d’intolérance et de vulnérabilité. En signalant ces points, je signifie le terrain ou les points de friction, de conflits possibles qui peuvent surgir en moi quand ces zones ne sont pas respectées.
4. Quelles sont les valeurs qui m’animent. En témoignant de ces valeurs, j’indique mon champ de référence morale, éthique et sociale.
5. Quels sont mes centres d’intérêt et passions personnels. J’ouvre ainsi la porte à des recherches d’affinités possibles en parallèle de l’activité professionnelle.
Article de Marc Brissi pour web-therapie.fr
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